Il dépollue l’eau avec des drones
A 47 ans, Arnaud BYL a décidé d’effectuer une reconversion professionnelle. « J’étais dans la navigation, donc je voyageais beaucoup, puis j’ai décidé de me poser. » Le Dunkerquois a ainsi donc créé sa propre entreprise de prestations de drone aquatique. « J’ai commencé mon activité en janvier 2020, mais le confinement est passé par là. Alors l’activité a réellement débuter en juin », présente-t-il.
Equipé de deux appareils
Pour se lancer, Arnaud a suivi une formation de 15 jours à Nantes. Il a acquis deux drones : un sous-marin et un mini-bateau flottant. Le premier permet d’observer les fonds et de remonter des objets ou des prélèvements.? Le second est équipé d’un filet pour ramasser les macro-déchets et les hydrocarbures qui flottent à la surface.
Arnaud travaille essentiellement avec des collectivités propriétaires de bassins, mais aussi de canaux, étangs ou encore de cuves. « J’ai récemment fait une démonstration sur les VNF (Voies navigables de France, ndlr) où beaucoup de péniches circulent. » Prochainement, l’entrepreneur envisage de proposer ses services au port de Dunkerque. « Les méthodes habituelles ne suffisent plus et n drone, ça revient moins cher qu’un bateau ou une équipe de plongeurs. Le petit bateau peut aussi servir d’accompagnement pour ces équipes. » détaille-t-il.
D’autres services sont proposés
Mais Arnaud ne nettoie pas seulement les eaux. Il peut également faire de l’inspection ou encore des cartographies des fonds.
Pour travailler, Arnaud a besoin, au minimum, d’une demi-journée. « Après, tout dépend de ce que le client souhaite voir. Si on est dans un bassin marin, l’eau est assez sale ici, alors ça prend plus de temps », poursuit l’entrepreneur.
Conscient de l’évolution rapide dans ce domaine, Arnaud sait qu’il pourra ajouter d’autres fonctionnalités à ses drones.
Source : La Voix du Nord – Mercredi 2 septembre 2020